Dans un article du
4 novembre, j’informais que j’avais adressé un courrier à tous les Présidents
des caisses locales du Crédit Agricole Loire et Haute-Loire, ainsi qu’à Monsieur le Président
du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale, dont je rappelle le propos
principal :
« Accepterez-vous d’intervenir auprès
de , Directeur Général du Crédit agricole
Loire Haute-Loire, pour qu’il réponde aux questions posées dans mon courrier du
02.07.2013 : un accord a-t-il été signé après l’A.T. du 22.02.1996 ?
Au cas échéant, comment sortir de cette négociation puisque j’en ignore les
règles ? ».
La semaine
dernière, j’ai reçu une réponse écrite par le Directeur Général du CA Loire
Haute-Loire, qui explique qu’après analyse de mon dossier, il ressort les
points suivants :
« Vous
avez été salariée de septembre 1980 à juillet 2005. Vous avez fait une chute le
22 février 1996 sur le sol enneigé devant l’entrée de la Caisse régionale.
Cette situation a été reconnue comme accident du travail. Depuis, nous avons
été confrontés à diverses procédures contentieuses qui n’ont pas abouti.
La
première, par une saisine des Prud’hommes de Saint-Etienne le 16.10.1998 aux
fins d’enquête et d’expertise sur des souffrances physiques et morales. Par
jugement du 26 avril 1999 vous avez été déboutée.
La
seconde, par une saisine du Conseil des Prud’hommes de Saint-Etienne le
23.07.2002 aux fins de condamnation au paiement de dommages et intérêts que
vous n’aviez pas chiffrés, et pour harcèlement moral. Le 9 janvier 2003, le
Conseil des Prud’hommes vous déboutait de vos prétentions. Vous avez fait appel
et par arrêt du 4 mars 2005 la cour d’appel de Lyon vous déboutait à nouveau et
vous condamnait à 1000 euros à titre de dommages et intérêts pour procédure
abusive.
Entre-temps,
par une troisième saisine du Conseil de Prud’hommes de Saint-Etienne le 19 mai
2004 aux fins de condamner l’employeur au paiement d’un rappel de salaires et
de dommages et intérêts. Vous avez à nouveau été déboutée le 18 novembre 2004
et condamnée à payer la somme de 750 euros pour procédure abusive. Vous avez
fait appel et par arrêt du 16 septembre 2005 la Cour d’appel infirmait le
jugement et condamnait la Caisse régionale à verser la somme de 493,66 euros à
titre de solde de complément de salaire pour les mois de février, mars et avril
2004.
La
quatrième, par une saisine du Conseil de Prud’hommes de Saint-Etienne le 13
avril 2005 aux fins de voir diligenter un conseiller rapporteur ayant pour
mission d’étudier vos bulletins de paie, d’éditer un mémoire, un médecin expert
pour donner son avis sur le caractère malveillant du traitement, ordonner
l’audition de témoins, de condamner la Caisse régionale à réparer son préjudice
résultant de son prétendu harcèlement moral. Le 26 janvier 2006, vous avez été
déboutée et condamnée à payer la somme de 1000 euros au titre de dommages et
intérêts pour procédure abusive. Parallèlement,
vous avez été licenciée pour inaptitude le 25 juillet 2005.
Vous
avez contesté la rupture de votre contrat de travail par une cinquième saisine
du Conseil de Prud’hommes de Saint-Etienne, le 20 décembre 2005. Vous avez été
déboutée de l’intégralité de vos demandes le 19 octobre 2006.Vous
avez fait appel le 6 février 2006 du jugement en date du 26 janvier 2006
considérant avoir été victime de harcèlement moral ayant conduit à
l’aggravation des séquelles de votre accident du travail et à votre
licenciement. L’affaire fut radiée suite à la non-présentation d’un conseil de
votre part lors de différentes audiences.
Compte
tenu de ces différents éléments, il semble délicat d’apporter d’autres réponses
que celles déjà apportées par les tribunaux. Les différentes procédures
judiciaires devenues aujourd’hui définitives, il ne nous appartient donc pas de
contester ces différents jugements revêtus de l’autorité de la chose jugée.
Pour conclure, je pense que nous ne pouvons également pas modifier les
solutions apportées par des organes décisionnels externes au Crédit agricole*.
J’espère
vous avoir apporté suffisamment d’éléments qui répondent à votre
courrier. »
Il ressort après lecture, que je ne sais
toujours pas si un accord a été signé après l’accident du travail du
22.02.1996, et comment, le cas échéant, je peux me sortir de cette affaire
puisque j’en ignore les règles.
*« Botter en touche » : cette expression est issue du rugby où botter en touche est recommandé pour se sortir d'une situation
dangereuse ou gagner du terrain.
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