La jeune juriste du cabinet ALPAVOCAT a
répondu sans attendre à mon dernier courrier envoyé par e-mail :
« Je
fais suite à votre courrier par lequel vous m’indiquez que si vous me renvoyez
la convention d’honoraires signée, ce serait implicitement faire échec à la
phase amiable préalable.
Vous pouvez
être rassurée, la convention ne prévoit nullement une action judiciaire
automatique ; dès lors que la phase amiable aura abouti, aucune démarche
judiciaire ne serait mise en œuvre et aucun frais ne vous serait demandé au
titre d’une démarche non réalisée.
Vous pouvez
avoir toute confiance en la probité de mon cabinet et vous remercie de me
retourner la convention d’honoraires signée.
Il s’agit
d’une obligation légale : les avocats n’ont pas le droit de traiter de
dossier et donc d’entamer des diligences et d’émettre des factures sans
convention d’honoraires. »
Quand on aime, on ne compte pas, alors
immédiatement j’ai envoyé ma réponse :
« Je prends connaissance à l’instant des propos de votre dernier
mail en date de ce jour, par lequel vous m’assurez de la probité de votre
cabinet.
Je n’ai aucun doute sur votre honnêteté et sur votre
compétence. Je rappelle simplement ce que vous avez certainement compris depuis
longtemps, que les difficultés du partage successoral sont à relier au
traitement désastreux d’un accident du travail et de l’accord qui a suivi.
Lors de notre rencontre au mois de juillet, vous m’aviez
indiqué qu’au retour de vos congés, soit à la fin du mois d’août, vous
contacteriez Me V.. Or, vous ne l’avez pas fait. A la fin du mois d’octobre, je
vous adresse une provision de 720 € que vous encaissez sans contrepartie, sans
accusé réception. Je dois vous relancer pour que vous acceptiez enfin la
perspective de rédiger un premier courrier, à condition que je renvoie la
convention d’honoraires dûment signée qui prévoit plusieurs versements.
Vous affirmez que les avocats n’ont pas le droit de
traiter de dossier et donc d’entamer des diligences et d’émettre des factures
sans convention d’honoraires. Alors pourquoi ne pas établir une première
convention pour la phase amiable afin de lui donner toutes ses chances d’aboutir ?
Dans votre mail du 24 novembre 2015, vous m’indiquez,
je vous cite, écrire d’ores et déjà au notaire. L’avez-vous fait ?
Dans l’attente du plaisir de vous lire, … »
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