Ceci est le dernier article du blog d' Anna Lombard.
Notre mère est décédée le lundi 25 juillet à 12h des suites d'un cancer du sein qu'elle n'a pas souhaité traiter.
Dans ses dernières volontés, elle aurait souhaitée que l'on fasse vivre ce blog; ce qui est impensable puisque ce blog n'a pas de sens pour nous.
Notre mère était atteinte du délire de persécution c'est à dire d'une psychose paranoïaque.
Ceci dit, nous lui avons promis d'écrire un dernier article.
Notre mère voulait rendre hommage au personnel du service des soins palliatifs de GAP et tout particulièrement aux aides soignants.
Les aides soignants ont l'art de vous rendre votre dignité dans les petits soins du quotidien qui sont les grands soins de l'âme qui s'apprête à quitter cette terre.
Un grand merci à toute l'équipe des soins palliatifs qui a pris soin ne nous durant les derniers jours où nous étions près de notre mère.
Leur travail auprès de nous a été stupéfiant.
Pour terminer, nous souhaiterions exprimer notre désolation pour les nuisances que notre mère aurait pu créer à travers ce blog.
Clémence et Benjamin
Le blog de Anna Lombard
Récit d'un parcours judiciaire à la suite du traitement médical fautif et malveillant d'un accident du travail, et du harcèlement perpétré ensuite par les responsables (le Crédit agricole Loire-Haute-Loire et mon ex-mari). Je rapporte les faits sur ce blog, suivant le titre de Georges Semprun : "L'Ecriture ou la vie' ... La mise en ligne de ce contexte conflictuel n'a pas conduit à une action en diffamation, ce qui tend à prouver la véracité de mon propos.
lundi 8 août 2016
mardi 14 juin 2016
Du Côté de mes Tribulations
Depuis plusieurs semaines, je vis
dans un EHPAD des Hautes Alpes. C’est une forme de vie communautaire où
médecins, infirmières, aides-soignantes et agents de service facilitent la vie
des résidents. Ce n’est pas le genre d’existence à laquelle j’aspirais, mais la
vie a ses détours. Dès mon hospitalisation à Gap, on m’avait laissé entendre
que je devrais envisager de rejoindre un tel établissement. Après un temps de réflexion personnelle, quelques manœuvres et
une proposition qui avait l’air de tomber du ciel, j’ai accepté. On m’avait
prévenue que la moyenne d’âge était élevée. Ce que je ne savais pas, c’est que
90 % des patients présentent des troubles cognitifs ou d’Alzheimer plus ou
moins sévères. La plupart est touchante dans ses égarements que j’observe, je
l’espère, avec tendresse. L’ascenseur par exemple, est anxiogène. Vous êtes au
1 ou au 2 ? – Au 2 – Ah … Moi aussi … je crois – Pas du tout, elle
est au 1 ! – Mais non voyons ! Je suis en formation et je dois retourner
dans ma classe. Alors pour évacuer le stress, les langues se délient. Madame,
on m’a pris mes chaussettes, vous ne savez pas où elles sont ? – Oh, la
couleur de votre gilet est absolument ravissante. Dites-moi, vous n’auriez pas
une chambre de libre pour ma petite fille ? Plus tard, la porte de la
chambre s’ouvre doucement. Sans un mot, Fernand traverse la pièce et vient
contrôler les huisseries de la fenêtre. Puis tranquillement, il déclare à
mon adresse : - il n’y a pas moyen de négocier ? – Mais oui bien sûr.
Adressez-vous au Crédit agricole Loire Haute-Loire.
Après s’être fait remettre avec
brio les clefs de l’immeuble d’Autun, Clémence, Déléguée aux Affaires
familiales, s’essouffle. Elle ne parvient pas à convaincre l’étude notariale
d’Autun de lui communiquer les soldes des comptes bancaires au jour du décès
puis l’actif et le passif de la succession. Pourtant, Benjamin et Clémence ont
choisi un notaire de la Loire parmi leurs relations, conformément au souhait de
leur oncle et de l’étude d’Autun qui n’ont jamais voulu accepter Maître Vieu
des Hautes Alpes.
Question : Pourquoi ?
Et bien parce que Maître X de la Loire (je ne me souviens plus de son nom) est
disposé à faire 400 km pour me faire signer deux procurations :
- La première pour finaliser la vente de ma part du studio de Superdévoluy à mon frère JC. Mais pourquoi, puisqu’il se déplace, ce notaire ne me ferait-il pas signer l’acte de vente (plutôt qu’une procuration) ? Parce que probablement, ma signature ne doit être apposée sur aucun acte officiel enregistré, puisque je devrais être morte. Vous suivez ? Non ? Collés samedi !
- La seconde pour permettre à mes enfants de signer la succession de leur Grand-Mère, puisque leur mère, j’insiste, a trépassé. Quand ? Comment ? Mystère. A moins que la négociation ne donne les réponses. J’offre une visite commentée de l’EHPAD à celui ou celle qui me produira le texte de l’accord. Mais attention, je veux l’original, pas une quelconque littérature !
Et mon frère JC, touché par la
grâce*, reconnaîtrait les lenteurs (!) de son notaire, au point qu’il
envisagerait de confier le règlement de la succession à Me X de la Loire.
Pourquoi ce changement d’attitude ? Et bien là, je ne trouve pas de
réponse. D’autant que Benjamin et Clémence l’ont certainement informé que je ne
signerai la procuration que lorsque je connaîtrai l’état des comptes bancaires
et l’actif et le passif de la succession. Il le sait, Me X de la Loire, qu’il
devra questionner le Crédit agricole Centre Est ?
*MMS et photo reçus dimanche
matin : « Nous recevons à Autun
les reliques de Ste Thérèse et de ses Saints Parents, Louis et Zélie Martin.
Nous pensons à toi et prions très fort. Nous t’embrassons. JC ».
lundi 13 juin 2016
Un Petit Âne Gris
Quand je vivais dans le Dévoluy et qu’il m’arrivait de descendre au village, je croisais des ânes de Provence qui vivaient dans une prairie et en sous bois. Ces animaux attachants par leur regard humble et doux m’ont donné envie d’en savoir d’avantage sur leur histoire.
Environ quatre mille ans avant J.C., les égyptiens domestiquent l’âne dont
on pense que le berceau d’origine se
situe au nord-est de l’Afrique. Plus
tard, ce sont les Grecs puis les Romains qui l’acclimatent aux pays d’Europe.
C’est un animal dévoué et patient qui jouit d’une grande notoriété en orient.
L’occident en revanche le mésestime : l’âne subit le mépris, la calomnie,
la brutalité et le labeur.
De toutes les races françaises, le petit âne
gris ou âne de Provence est sans doute le plus connu. Depuis le XVe siècle, il
assiste les bergers dans leurs transhumances.
Grâce à sa solide ossature et ses larges
sabots, il peut porter de lourdes charges : agneaux nés en chemin,
matériel et nourriture, sel pour les brebis … Affectueux, c’est un excellent
compagnon pendant les longues périodes de solitude dans les alpages, où il est capable
de défendre les troupeaux des attaques des grand carnivores : loups,
chiens, chats sauvages. L’âne peut donner l'alerte en poussant
son fameux cri "le braiement" qui se fait à l'aide des narines car il
ne possède pas de cordes vocales. Clic.
De nos
jours, l’âne de Provence est souvent utilisé pour randonner, bâté ou non. C’est
un animal aimable, calme, qui aime la compagnie des petites oreilles. Il
affectionne la végétation sèche de type méditerranéenne et débroussaille ainsi
les terrains, entretient les pare-feu.
Ses yeux cernés de brun sont veloutés, et sa robe gris
tourterelle présente sur le dos, en poils plus foncés, la croix de Saint-André,
formée par la bande scapulaire et la raie de mulet.
La croix de
Saint-André ou croix de Palestine, tirerait son nom de la croix en forme de X
qui a servi à supplicier Saint-André. En réalité, sur le dos de l’âne de
Provence, il s’agirait plutôt d’une croix latine, symbole du christianisme qui
peut se retrouver sur les ânes communs ou âne de pays, ou encore, âne accident
de prairie. (Pour la petite histoire, parce que je l'ignorais (!) le mulet est le résultat d’un
accident de prairie entre une jument et un baudet (âne reproducteur).
L’âne personnifie souvent la bêtise et
l’entêtement, injustement, car il est en réalité bien plus malin qu’on ne le
pense. « Un cheval se dresse ;
un âne s’éduque. Il réfléchit et analyse les situations auxquelles il se trouve
confronté » et a horreur des gens autoritaires. Il est prudent,
volontaire et a de l’amour propre. Ce qui explique sans doute, la réputation de
son caractère difficile. Il adore les
câlins et les blagues. Clic.
Jusqu’au début du 20e siècle, il
arrivait qu’un instituteur coiffe les mauvais élèves d’un bonnet d’âne, une
punition infamante aujourd’hui interdite. Le temps passant, nous ne considérons
plus l’âne comme un animal stupide. Alors il est de bon ton de prétendre que le
bonnet d’âne était censé transmettre son intelligence.
De tout temps,
l’âne accompagne l’homme. Il est le témoin (le souffre douleurs ?) de sa
vie et de son évolution. En témoignent
les nombreuses expressions populaires ayant trait à l’animal :
- Pour un point, Martin perdit son âne
- Tuer son âne à coups de figues molles
- Etre comme l’âne de Buridan
- L’âne frotte l’âne
- Faire l’âne pour avoir du son
- Passer du coq à l’âne :
- Monsieur le Coq, comment expliquez-vous votre présence dans cette expression ?
- Et bien, comme tout coq gaulois, je vaquais, cherchant une poule …
- Et vous, Monsieur l’Ane ?
- Vous pouvez répéter la question ?
- Euh … Monsieur le Coq, vous cherchiez une poule, et vous trouvez un âne : çà ne vous a pas interpelé au niveau de quelque part ?
- Et bien, voyez-vous, je ne peux pas très bien expliquer. Sans doute une pulsion. Je l’aurais pris pour une cane, et je serais tombé sur un bec. Mais franchement çà m’étonne !
- Pourquoi ? La taille de la zigounette ?
- Non, les oreilles, eh patate ! (Christian).
En raison de ses particularités physiques et de sa
personnalité, l’âne est aussi souvent évoqué dans les mythes, les légendes, la
religion. Humble, courageux, proche des petites gens, l’animal est très présent
dans la bible. Pour exemple, voir dans Nb 22 ; 21-34, le récit de l’ânesse
et de son maître Balaam qui rencontrent l’Ange du Seigneur.
Un matin, Dje’ha se rend à la ville. Il attache son
âne à un poteau puis entre dans la casbah pour y faire des emplettes. Quand il
revient, l’âne a disparu. Dje’ha questionne les commerçants alentour, mais
personne n’a vu l’âne, personne n’a vu quiconque le voler. Mais c’est une
évidence : l’âne était attaché, s’il n’est plus là, c’est qu’on l’a pris.
Alors Dje’ha s’adresse un à un aux hommes qui
discutent, commercent ou travaillent là, et déclare calmement :
« Dites à tous ceux que vous verrez que Dje’ha veut que son âne lui soit
rendu ce soir, avant la nuit. S’il ne le retrouve pas à l’emplacement où il l’a
laissé, il fera ce que son père a fait le jour où on lui a volé son
âne ! ». Ses interlocuteurs le regardent : Dje’ha est sérieux, tout
ceci paraît être une affaire grave qui ne doit pas être prise à la légère. Et
on se passe le mot : « … volé
l’âne de Dje’ha … si l’âne n’est pas rendu ce soir … ce que son père a fait le
jour où on a volé son âne … ».
Au couchant, Dje’ha trouve l’âne attaché à son poteau.
Il hoche la tête, regarde alentour, puis chevauchant l’animal, franchit les
portes de la ville. Un marchand le rattrape : « Dhe’ha ! Dis
moi, qu’est-ce qu’il a fait ton père quand on lui a volé son
âne ? » Sourire en coin, Dje’ha répond : « Eh bien, il
est rentré à pieds ! ». (Une histoire tirée du livre de Martin Winckler).
Et pour protéger vos grandes oreilles (ânes, mulets,
chevaux), le mari de Sandrine qui randonne régulièrement à cheval dans le
Dévoluy, fabrique des abris de haute qualité. Demandez donc à Tornado. Clic.
N.B. : toutes les anomalies de la mise en page ne sont pas de mon fait et sont incorrigibles. Les lecteurs l'auront deviné : si je publie, c'est parce que j'ai découvert hier après midi, grâce à Clémence, que mon nouveau téléphone portable 4G permet une connexion Internet via le réseau SFR. Cool !
mercredi 4 mai 2016
Récit d'un Parcours Photographique
La nuit où je suis arrivée aux
Urgences à l’hôpital de Gap après une crise de dyspnée, des radios pulmonaires
ont été réalisées.
Un mois plus tard, le Médecin
Responsable du Service demande de nouvelles radios pulmonaires le 3 mars 2016.
Questionné, le praticien m’explique que les clichés de Gap ne sont pas dans mon
dossier, qu’ils ont été perdus à Gap !
Le 9 mars 2016, un scanner est
réalisé. Une ponction pulmonaire est alors envisagée, une date est fixée :
le 16 mars 2016. Avant de pratiquer le geste chirurgical, une radio de contrôle
permet au Pneumologue de prendre une décision : il ne
ponctionne pas.
Le 21 avril 2016, de nouvelles
radios pulmonaires sont demandées. Le diagnostic s’aggrave, mais le Pneumologue
choisit de ne rien faire.
Le 10 mai, il est prévu que je me présente devant une commission médicale à Gap, et le vendredi 13 mai, observez combien je n’hésite pas à vivre dangereusement, je quitterai le Centre médical pour rejoindre une maison de retraite dans le Champsaur (Hautes Alpes).
dimanche 24 avril 2016
Coucou !
Puisque dès 19 heures Super DX
percute grave par satellite ( !) afin que je ne puisse pas participer aux
activités en soirée, je rédige rapidement quelques brèves.
Chaque semaine, je m’inscris à la
sortie sans marche proposée parmi tout un catalogue d’activités. Et quand mon
dos le permet, je monte dans le minibus du Centre médical. Jérôme (Gentil
Organisateur) se charge de remiser à l’arrière mon déambulateur et celui de ma
copine. Dès que nous arrivons, il avance les carrosses des deux
Cendrillons : la copine, 80 ans, et ma pomme, 64 ans ! Et devinez
quoi ? Jamais il ne nous propose d’essayer la chaussure ! Mardi
dernier, nous sommes allés au petit lac d’Eygliers où nous avons goûté sous un soleil
merveilleusement bleu. Au loin, le fort de Mont Dauphin veillait, tandis que
les plus jeunes faisaient le tour du plan d’eau, et que les anciens, dont je
fais désormais partie (y’a des virages comme çà dans la vie), échangeaient des
souvenirs : une année d’Internat en médecine passée à l’hôpital d’Autun
par exemple, sous la direction du Docteur Blanc. Amis Autunois, si vous avez
quelques anecdotes, pensez aux commentaires …
Une autre semaine, Joël (autre
G.O.), nous a conduits jusqu’à Névache. Sur la route, nous avons observé un
ruisseau, la Durance, se jeter dans la Clarée, une rivière de régime
torrentiel. Et pourquoi le nom du ruisseau a-t-il été privilégié ? Et bien
posez la question aux briançonnais, car moi, je n’ai pas retenu l’info. Nous
avons aussi traversé Vachette, puis Val-des-Prés, le petit village natal
d’Emilie Carles qui a écrit le livre « La Soupe aux Herbes Sauvages »
adapté ensuite au cinéma.
Bon, je ferme mon ordinateur, car
je me suis aperçue que les ondes wi-fi aggravent mon cas.
N.B. : Une nouvelle
radiographie pulmonaire a été demandée. Cette semaine, je saurai si le
pneumologue prévoit de pratiquer une ponction.
lundi 11 avril 2016
Affirmations
Depuis le début de l’année, j’ai
rencontré plusieurs médecins qui posent le même diagnostic d’un cancer avancé,
dont le pronostic vital a été revu à la hausse. Et en
même temps, Youssef m’affirme par télépathie que je ne suis pas atteinte
gravement même si les signes extérieurs sont spectaculaires. Il n’empêche que
lorsque des médecins -dont l’un dispense des cours d’éthique à son personnel-
tiennent tous le même langage avec sérieux et conviction, et bien je les crois.
Bien sûr, je me souviens qu’en
2006, une première alerte avait été annulée purement et simplement par des
radiographies faites en Suisse, donnant ainsi raison à Youssef qui avait
affirmé dés le début qu’il n’y avait pas d’images suspectes. A cette époque, on
se voyait encore régulièrement. Mais à partir de 2008, nous ne nous sommes
jamais revus.Souvent, je lui dis qu’il pourrait vivre sa retraite sur un archipel lointain et çà ne changerait rien à nos échanges, puisque la télépathie se moque des distances. Sauf que sous les cocotiers d’une île au sable chaud, entourée par les eaux turquoises d’un lagon, la vigilance peut s’émousser.
dimanche 10 avril 2016
Plaisirs Paisibles *
Le laboratoire privé de Gap qui a
analysé les prélèvements pratiqués au mois de janvier, lesquels ont confirmé le
cancer, a adressé une lettre de relance pour obtenir le paiement de ses
examens. Le courrier demande que je fasse parvenir l’attestation de 100 %
délivré par la MSA qui doit comprendre la date de la réception des biopsies.
Ainsi, le laboratoire pourra se faire régler directement.
Mais il y a un problème, car sur
l’attestation ne figure pas cette date. Je questionne alors mon médecin
traitant qui ne m’invite pas à signer le volet du protocole de soins qui me
serait destiné. Il me conseille d’envoyer tel quel la copie du courrier d’accord
de la MSA. Sans me poser de questions, j'obtempère.
Une fois par semaine, Géraldine m’accueille
à l’atelier d’aquarelle, un local très lumineux dont les larges baies offrent
une jolie vue sur les montagnes environnantes. L’animatrice, jeune, sympa,
toute mignonne, et avertie, comprend rapidement que l’aquarelle m’intéresse
pour manipuler les couleurs, utiliser pinceaux et pipette, ouvrir les petites
bouteilles, touiller dans les godets de toutes sortes. Elle me recommande l’acquisition
de Aquarellum « cherchez bien, vous trouverez quelques thèmes pour adultes »,
et Kelbojouet envoie trois tableaux à peindre, 8+ , représentant des ports
de pêche bretons. Et pour me faire plaisir, j’achète un vrai coffret d’aquarelliste
débutant (very débutant), où il y a plein de petits tubes que je vais pouvoir
ouvrir, mélanger, mouiller.
* Titre du livre de Jane Bowles
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