vendredi 12 février 2016

ACTU - SANTE


Voici bientôt deux semaines que j'ai quitté Superdévoluy à cause d'une crise de dyspnées. Les pompiers du Dévoluy sont intervenus, très professionnels et très élégants dans leur uniforme. Nous, les femmes, nous sommes comme le lion qui dort : même au bord de l'apoplexie, notre œil d'esthète reste aux aguets. Donc, disais-je, encadrée par deux jeunes pompiers -garçon et fille- bottés, grands, sveltes (à quelques exceptions près, tous les dévoluards sont minces à faire pâlir d'envie l'étranger(e) qui pénètre dans le massif), je suis descendue à la ville, où les médecins et le personnel me chouchoutent, au grand dam des Daltons (cherchez l'erreur).

A cette occasion, Clémence m'a offert un nouvel ordinateur, et devinez quoi ? après seulement vingt minutes de navigation sur le net, je suis convaincue que le matériel est piraté. Avec tambours, trompettes et gros sabots, GrandYeux se manifeste : "Ah Ah ! me revoilà ! Je suis le plus beau, le plus fort, le plus intelligent". Concernant ce dernier point, on ne va tout de même pas le laisser s'emballer. Parce que moi, petite secrétaire à la retraite, 1/2 plume dans la hiérarchie de la banque (sur ce sujet, je raconterai une histoire qui pourrait être croquignole si elle n'était pas profondément triste), j'aurais songé à me faire discrète, histoire de voir ce que pianote l'adversaire dans son ordinateur quand il ne croit pas être observé. Visiblement, cette considération n'a pas effleuré l'esprit du Grand Totem (50 plumes, rappelons le). En revanche, je concède qu' il est très fort, puisque d'ici quelques temps, il m'offrira peut-être une caisse, en chêne au moins, avec sur le couvercle mon épitaphe : "Ce n'est pas terminé".

Enfin, le point d'orgue de ces deux dernières semaines fut la visite de mon frère JC dans le service. J'ai refusé de le recevoir. Il a laissé à mon attention deux cahiers d'école datant de ma sixième avec deux photos de mon enfance. J'ai tout jeté.




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