Au cœur des montagnes enneigées
(il est tombé sur la ville plus de 50 cm de neige en fin de semaine dernière),
je dois prévoir un retour « à la vie civile » si je peux dire, en
tenant compte de la perte d’une partie de mon autonomie.
Dés mes premiers jours à
l’hôpital de Gap, on m’a laissé entendre qu’il faudrait peut-être envisager d’intégrer
une maison de retraite dans les Hautes-Alpes puisque je refuse de vivre dans la
Loire. Toutefois, plus le temps passe, et moins cette perspective m’enchante ;
pour reprendre l’expression d’un médecin, ce sera une décision de raison. Pour
cela, les enfants tentent de faire avancer le règlement de la succession de
leur grand-mère, ce qui, vraisemblablement, prendra un certain temps.
Il y a aussi bien sûr, la possibilité
de réintégrer le domicile à Superdévoluy. L’obstacle majeur (et de taille) est
la présence de Super DX, outre le fait qu’auparavant, des travaux devront être
réalisés. Là encore, il y aura un délai. Il faudra mettre en place tout un
ensemble d’aides à la personne, mais çà, le Dévoluy sait faire.
Entre temps, je pourrais
peut-être, en fonction des disponibilités,
rejoindre un appartement de Coordination Thérapeutique (ACT) qui est une
structure médico-sociale qui hébergent à titre temporaire des personnes en
situation de précarité nécessitant des soins.
En attendant, je m’occupe de
rassembler les pièces nécessaires pour constituer un dossier APA, un dossier de
demande de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie auprès du Conseil Général. Je
suis aidée pour cela de l’Assistante sociale de l’établissement médical.
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