Je ne souffre pas de la solitude.
Je m’entends bien avec moi-même et mes conditions de vie imposées n’entraînent
pas de déséquilibre. Toutefois, au moment de la nouvelle année, je pense à tous
les mails, SMS et autres viatiques que je pourrais utiliser pour présenter mes
vœux. Alors je me décide à vivre dangereusement, et je me rappelle au bon
souvenir de quelques amis dont la plupart arbore une discrétion que mes adversaires
rassurés (si si, çà stresse un
Dalton), qualifient probablement de louable.
Il y a quelques années encore, quelques
indisciplinés répondaient à mes sollicitations. Puis ils se sont tus, hésitant
toutefois à répondre à mes vœux de fin d’année. Et en 2016, c’est le silence
total. J’espérais que mon magnétiseur, électron libre par tempérament,
formation et équipement, ferait la différence. Mais non, il a choisi de se
fondre dans la masse. Franchement, Yvan, je suis déçue. En même temps, je me
dis qu’il y a certainement des raisons très convaincantes pour lui imposer une
conduite. Oui, mais moi je ne veux pas le savoir, je n’accepte plus les règles
du jeu ! Parce que, lecteurs, avouez quand même que je suis une partenaire
de rêve : depuis des années, je me plie à un règlement que
j’ignore ! A votre avis, c’est de
la bêtise ou de la survie ?
Avec les années, je me suis
habituée à comprendre les évènements de ma vie et mes quelques relations
obligées comme une double lecture, puisque je sais que tous mes moyens de
communication et d’expression sont sous le contrôle de mes adversaires : il
y a d’abord ce qu’on veut bien m’écrire ou me laisser entendre, revu et corrigé
ensuite par mon intuition, Youssef et quelques irréductibles. Et parfois, je ne
veux pas comprendre : on me dit que j’ai un cancer, alors je le soigne.
Hier après midi, j’ai cherché à joindre le service de médecine nucléaire à
Grenoble, sans succès. Alors j’ai voulu appeler le service puis le secrétariat
de Pimprenelle à Gap, mais tous les appels ont eu le même traitement :
deux courtes sonneries puis plus rien.
En attendant, Internet marchait
hier soir, mais la TV était H.S., et grâce aux micros posés par Super DX,
j’ai profité toute la nuit de sa musique. L’ homme ne dort jamais afin d’être
certain de perturber mon sommeil en aggravant ses nuisances.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez laisser vos avis, vos remarques, vos traits d'humour.