Accepter la Vie

Puisque le temps m’est compté, Pimprenelle puis le médecin -Chef du service de l’établissement médical où je vis actuellement, ont évoqué la rédaction de directives anticipées afin de prévoir la fin de vie. Après avoir fait quelques recherches sur la toile, où, entre autres, des sites se font l’écho d’affaires largement médiatisées, j’en conclu que toute personne avertie même jeune, devrait rédiger ses propres souhaits pour guider le médecin et sa famille à prendre les décisions qui lui correspondent le moment venu. Evidemment, avant l’âge de cinquante ou soixante ans, ce n’est pas un sujet qui intéresse. L’actualité démontre pourtant l’utilité de la démarche.

Toute personne majeure peut faire une déclaration écrite, datée, signée, comportant son nom et prénom ainsi que sa date de naissance, pour préciser ses souhaits sur le comportement médical à adopter à la fin de sa vie, sur la possibilité notamment :

- de limiter ou d'arrêter les traitements en cours,
- d'être transféré en réanimation si l'état de santé le requiert,
- d'être mis sous respiration artificielle,
- de subir une intervention chirurgicale,
- d'être soulagé de ses souffrances même si cela a pour effet de mener au décès.


Nous pouvons choisir d’écrire sur une feuille blanche ou sur un formulaire type, téléchargeable par exemple, sur le site de l’assurance-maladie. Personnellement, j’aimerais auparavant converser avec le médecin pour avoir un éclairage avisé, et ensuite rédiger ou remplir le document en toute connaissance de cause. Les directives anticipées sont révocables à tout moment : nous pouvons les modifier totalement ou partiellement, ou les annuler par écrit.

Face à un malade qui n'est plus capable d'exprimer ses volontés, les médecins sont tenus de chercher à savoir s'il a rédigé des directives anticipées. Pour nous assurer qu'elles seront prises en compte, nous pouvons :

- les remettre à notre médecin traitant qui pourra les intégrer au dossier médical,
- en conserver un exemplaire sur nous,
- ou encore en confier un exemplaire à un de nos proches ou personne de confiance.

La personne de confiance n’est pas obligatoirement la personne à prévenir par téléphone en cas d'aggravation de notre état de santé. Toute personne de l'entourage (parents, ami(e), époux(se), médecin traitant ...) en qui nous avons confiance et qui accepte de jouer ce rôle peut être désignée personne de confiance. Cette désignation se fait par écrit sur des formulaires réservés à cet effet. Elle peut s'effectuer aussi sur papier libre et être modifiée ou annulée à tout moment. Nous devons faire connaître exactement nos volontés à la personne de confiance, car si notre état de santé ne nous permet plus de nous exprimer, c’est cette personne que l’équipe médicale consultera en priorité.


N.B. : GrandYeux  a certainement un problème avec l'idée qu'il se fait de sa fin de vie, car aujourd'hui, je rencontre des difficultés dans la mise en forme, et je ne peux pas télécharger une musique que j'aime et que j'aurais voulu faire écouter aux lecteurs. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois (quand GY se sera calmé).