lundi 20 juillet 2015

Les solidarités mystérieuses, ou ...




A la fin du mois de juillet 2008, je m'aperçois que je présente des symptômes dont je souffre uniquement à mon domicile : contractures musculaires, désordres cardiaques, vertiges, nausées, migraines, acouphènes, fatigue, inflammations, insomnies ... Après quelques semaines, je rapproche ces nuisances à mes voisins du dessus dont les agisssements s'inspirent vraisemblablement de la pratique de la photoperception cutanée, qui est un phénomène physiologique : la peau joue le rôle d'un radar capable de comprendre des informations électromagnétiques venues de l'extérieur. Pour cela ils utilisent certainement un matériel qui s'apparente à ceux qu'utilise l'auriculomédecine, mais dont l'usage a été détourné à des fins malveillantes. Ces fréquences du Docteur Nogier utilisées frauduleusement, relayées par une puce RFID placée dans une dent, la pose de micros et la modification du champ électromagnétique aggravent considérablement ma santé fragilisée par les séquelle de l’accident du travail du 22.02.1996. 

Aussi, pour mesurer les champs électriques de mon appartement, j'achète un appareil et pour l'utiliser dans de bonnes conditions, je contacte plusieurs associations de mesure de l'air, dont AMPASEL à Saint Etienne. Curieusement, aucune ne souhaite donner suite à ma demande.

Le 10 octobre 2008, j'engage alors une procédure sur requête, afin d'obtenir du président du TGI de Saint Etienne qu'il missionne en urgence une association. Son greffe m'informe par courrier qu'une ordonnance sur requête doit être présentée par un avocat du barreau local, sans préciser que je peux adresser ma demande moi-même devant le Tribunal d'Instance.

Le 20 octobre 2008, j'adresse à PROMOTELEC (Association pour la promotion de la sécurité et du confort électriques dans le bâtiment), un bon de commande accompagné de son règlement pour un diagnostic à mon domicile. A ma grande surprise, PROMOTELEC me retourne le bon de commande et le chèque qui l'accompagne.

Le 18 avril 2009, je contacte l'entreprise ERDF (Electricité Réseau Distribution France - filiale à 100 % d' EDF).  Mais mon courrier reste sans réponse.

Le 9 juillet 2009, j'adresse à Monsieur le Président du Tribunal d'Instance, une demande de procédure sur requête afin qu'il missionne une association capable de m'enseigner le fonctionnement d'un appareil de mesure de l'air. N'ayant pas de réponse, le 4 août 2009, j'envoie une nouvelle requête en recommandé avec A.R.  Mais, face au silence persistant de Mr le Président du Tribunal d'Instance, je saisis la Cour européenne des Droits de l'Homme ; et dans le même temps, je reçois l'ordonnance du Tribunal d'Instance qui rejette mes requêtes.

Le 4 août 2009, par un courrier recommandé avec A.R., j'écris à COGECOOP, Syndic de l'immeuble, afin de l'informer des nuisances que je rencontre avec mes voisins qui peuvent être bruyants la nuit. Je lui demande, en outre, les nom et adresse du propriétaire de leur appartement, afin de le contacter comme le prévoit la législation. Malgré le retour de l'avis de réception dûment signé, je n'ai pas de réponse. Or, je ne crois pas à la négligence de COGECOOP. Se pose alors la question : qui est propriétaire de l'appartement de mes voisins ?

Tous ces dysfonctionnements attestent du caractère délictuel de la transformation du champ électrique de mon lieu de vie, qui représente une grave atteinte à mon intégrité physique. Cette volonté délibérée de me nuire s'inscrit dans un contexte de harcèlement qui perdure depuis l’accident du travail du 22.02.1996 dont le traitement fautif et malveillant m'a conduite à engager plusieurs actions en responsabilité et indemnisation.

Le 25 novembre 2009, je me présente devant la Juridiction de Proximité du Tribunal d'Instance de Saint Etienne. En début de matinée, lorsque les  parties  sont appelées, l'Avocat de mes voisins se précipite afin d'entretenir le Président. Sans me faire connaître l'objet de leur entretien, le Magistrat explique ensuite, que (je cite) néannmoins (?), il m'entendra. Puis, après avoir patienté une petite heure, l’Avocat quitte la salle d'audience. Au moment de l'examen du dossier, je me présente seule devant le Tribunal sans connaître le motif de l'absence de la partie adverse. A la fin de l'audience, Mr le Juge de Proximité fixe la date de jugement : 19 mars 2010.

Dans leurs conclusions rédigées par leur avocat  le 9 novembre 2009, mes voisins ont l'imprudence d'affirmer que je souffre de graves troubles psychologiques, sans en apporter la preuve médicale. Ils insistent et affirment que les faits sont le fruit de mon imagination et de ma pathologie. Leur défense est facile, osée et inconsistante.

Ils croient être harcelés de doléances, alors que je n'ai fait qu'appliquer la procédure légale enseignée par l'AVDTV ,  une association de victimes de troubles de voisinage. A la suite de mon premier courrier du 1er mars 2009, mon voisin, Monsieur P. déclare dans une main courante qu'aux soirs des faits (tapage nocturne), il était absent de son domicile. Curieusement, il se sent concerné, à tort, puisque le courrier est adressé à Madame P., qui, elle, était bien présente ces jours là. Mr et Mme P. qualifient le contenu de mon journal (pièce jointe à mon mémoire) d'injurieux et d'outrancier. Sachant que ce document relate leurs propres agissements, je n'ai rien à ajouter à leur auto flagellation.

Quatre attestations établies par des voisins sur papier libre, sont versées aux débats :

- deux sont exemptes de dates et d'identité, elles sont donc invalides.
- une autre est rédigée par une voisine dont la chambre n'est pas adjacente à l'appartement de Mr et Mme P.,
- une dernière attestation émane d'une personne qui vit au 6e étage, soit trois étages plus haut que Mr et Mme P..

Ces deux derniers documents ont été rédigés le 28 mai 2009. Ainsi, je note que mes voisins n'ont pu recueillir de témoignage depuis le 17 octobre 2009, date de la circulaire que j'ai adressée à l'ensemble des habitants de l'immeuble. Je pense en effet, qu'il était de mon devoir de les éclairer sur les éventuels symptômes inexpliqués dont certains peuvent souffrir, suite à la modification du champ électromagnétique.

Enfin, je remarque qu'aucun voisin vivant au 4e étage, soit juste au dessus de Mr et Mme P., n'a rédigé de témoignage.

 Le 26 novembre 2009, je reçois par erreur une facture d'honoraires ainsi que le rapport d'audience de l’Avocat où il informe ses clients (mes voisins) que le Président d'audience a largement limité mes explications. Lequel a préféré, en effet, me poser des questions auxquelles j'ai répondu assez docilement, tant j'étais décontenancée par la tournure des évènements. Je n'ai donc pas eu l'occasion de lire mon argumentation rédigée quelques jours auparavant sur mon ordinateur piraté.

Questionné au moment du renvoi de la facture reçue par erreur, l’Avocat explique qu’en raison d'une audience chargée, il a informé le Président qu'un de ses confrères déposerait le dossier (je ne m'en suis pas aperçue), s'il n'était pas appelé rapidement. Il précise que cette démarche d'usage ne gêne en rien le bon rendu de la justice. Sauf que, contrairement à l'usage, je n'ai pas été informée.

Le 29 juillet 2010, je reçois le jugement en dernier ressort du Tribunal de Proximité : je suis condamnée à payer la somme de 3000 € à mes voisins. Et j'observe plusieurs irrégularités :

1) je me suis présentée seule devant le Président du Tribunal, la partie adverse étant absente. Il y a donc violation du principe du contradictoire.

 2) le jugement a été rendu le 23 juillet 2010, soit quatre mois après la date fixée par le Juge de Proximité le jour de l'audience.

3) la décision du Tribunal a été notifiée par courrier simple.


Mes voisins  travaillent pour mes adversaires qui ont prémédité cette affaire étonnante en représailles d'une action contre un huissier de justice, à leur botte. Mr et Mme P. n'ont aucun mobile, si ce n'est l'appât du gain. Pour cela, ils utilisent sans complexe ni état d'âme un matériel médical dont l'usage est détourné, avec une formation rudimentaire forcément dispensée par un professionnel, dont l'identité se trouve peut-être à la source du conflit.  Ils portent atteinte à mon intégrité physique et ma vie privée, avec violation du domicile, violences psychologiques, préjudice financier.

Leurs agissements me contraignent à vendre mon appartement dans des conditions scandaleuses, puisque je dois le brader. Dans l’appartement que j’occupe par la suite, je rencontre les mêmes désagréments. Epuisée, je me réfugie à la montagne, où là encore, mes adversaires mettent en place le même dispositif.



















1 commentaire:

  1. " Dans leurs conclusions rédigées par leur avocat le 9 novembre 2009, mes voisins ont l'imprudence d'affirmer que je souffre de graves troubles psychologiques, sans en apporter la preuve médicale. Ils insistent et affirment que les faits sont le fruit de mon imagination et de ma pathologie. Leur défense est facile, osée et inconsistante."

    Si de façon formelle et légale il leur appartient bien d'apporter la preuve de vos troubles, la lecture de votre blog suffit de façon empirique à confirmer ces mêmes troubles! En résumé vous êtes effectivement complétement folle! Seul un illettré, ne pouvant lire votre prose hallucinée et paranoïaque, pourrait en douter! A 99% mon commentaire ne servira à rien ,sinon à vous conforter dans vos théories du complot. Je le fais pour le 1% qui pourrait vous convaincre à enfin consulter et vous faire soigner, avant tout pour votre propre bien et, collatéralement, pour vous faire cesser de faire "suer la terre" entiere en général, et j'imagine vos proches en particulier. ED ( je ne donne pas mon nom, de crainte de voir débarquer une horde d'avocats, huissiers etc....)

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